Les grandes marques et le luxe s'éveillent au ZÉRO PLASTIQUE
Depuis quelque temps, certains géants de la distribution jouent le jeu de l’écoresponsabilité. Si la solution miracle n’existe pas encore, de plus en plus de grandes marques cherchent toute initiative pour réduire leur utilisation de plastique.
Le chiffre donne le vertige : chaque année, deux milliards et demi de tonnes de déchets sont produits dans l’Union européenne. La responsabilité en incombe d’abord au secteur de la construction (35 %),
suivi par celui des industries extractives (28 %). Et les déchets des ménages ? Ils représentent 8 % de cette production. Le plastique, symbole de modernité depuis les années 1960, a envahi notre environnement au point de devenir la plaie de notre époque.
Mais la riposte s’organise. Les entreprises agroalimentaires, de restaurations rapides et autres se mobilisent de plus en plus en faveur d’un monde sans déchets plastiques.
Pionnier dans la suppression des sacs plastiques disponibles en caisse, les enseignes de supermarchés s’engagent désormais à supprimer de leurs rayons les objets plastiques à usage unique et privilégient les produits réutilisables ou fabriqués en matériaux de substitution (bambou, carton…).
Une nouvelle ère plastic-free semble lentement s’amorcer dans notre quotidien. Pour plusieurs grandes entreprises, le retour à la consigne semble être une solution viable. Pensée en janvier 2019, lors du Forum économique mondial de Davos, Loop est aujourd’hui le premier supermarché zéro déchet en ligne.
Son objectif, changer les réflexes des consommateurs, devenus dépendants des emballages à usage unique, en réinventant le système de la consigne.
Ainsi, Loop permet à de nombreuses marques – Coca-Cola, Pampers, Carrefour, Milka, Bic, Nivea, Shell, Badoit, Tropicana – de vendre leurs produits dans le respect de l’environnement. Une tendance eco-friendly qui fait aussi son entrée dans le monde du fast-food. Mouvement initié par McDonald’s, de nombreuses enseignes de restaurations rapides échangent leurs pailles et gobelets en plastique contre des récipients en fibre de papier.
C’est notamment le cas chez Starbucks ou encore Subway. Et même le luxe s’y met. Industrie polluante, le monde de l’habillement commence à admettre l’ampleur des dégâts. À l’image de Stella McCartney et Gabriela Hearst, le prêt-à-porter haut de gamme change ses habitudes, mais à quand l’écolo-chic ?
*maboutiqueloop.
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